• Examen de la Genèse en particulier

    POUR rendre à Moïse ce qui peut lui appartenir dans cette composition, il faut la diviser en deux parties ; l’une, la partie religieuse et législative, contenant les ordonnances de rites et de cérémonies, les préceptes, commandements et prohibitions qui constituent! la loi de Moïse, et que l’on trouve répandus dans lExode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome ; l’autre, la partie purement historique et chronologique qui expose les faits, leur série, la manière dont ils sont arrivés ; et celle-là dont le début est au Ier chapitre de l’Exode, est le travail du grand-prêtre Helqiah, qui en a fait la rédaction d’après les écrits et monuments anciens dont il a pu disposer. Le livre de <personname w:st="on" productid="la Genèse"></personname> la Genèse se trouve ici dans un cas particulier ; car, bien qu’il soit un livre historique, on ne saurait le considérer comme appartenant aux Juifs, ni comme un livre national, puisque son sujet comprend un espace de temps où ce peuple n’existait pas ; où il n’avait point d’archives, et ne pouvait rien conserver.... Or, si depuis Moïse, dans toute la période des juges, les Juifs en corps de nation n’ont point eu ou n’ont point su conserver d’annales ; si avant Moïse, le temps de leur séjour en Égypte, dans un état de servitude qui exclut tout autre soin, est resté dans une profonde obscurité faute de monuments, comment se pourrait-il qu’ils eussent conservé des annales Antérieures, surtout des annales aussi détaillées que celles dès anecdotes de la vie : de Joseph, de son père Jacob et d'Abraham leur souche commune ? Et quand ce point serait accordé, alors qu’Abraham, de leur aveu, naquit Chaldéen, tout ce qui précède cet homme, vrai ou fictif, n’est-il pas un récit chaldéen, uniquement fondé sur les traditions et les monuments des Chaldéens ? <personname w:st="on" productid="la Genèse"></personname> La Genèse , du moins au-dessus d’Abraham, n’est donc pas une histoire juive, mais un monument que les Juifs ont emprunté d’un peuple étranger, qu’ils ont reconnu pour leur aïeul..... Or, comment a pu se faire une telle naturalisation, surtout lorsqu’un article de ce livre paraît contraire à la loi de Moïse ? Voilà un problème absolument inexplicable dans le système des opinions reçues, mais il s’explique naturellement dans le nôtre.

    Le grand-prêtre Helqiah ayant conçu le projet de ranimer la ferveur des Juifs, de retremper leur esprit national, en ressuscitant la loi de Moïse, dut croire que son dessein, ne serait pas assez rempli ; s’il ne publiait que le code des rites et ordonnances des <metricconverter w:st="on" productid="4 livres"></metricconverter>4 livres. C’était la mode alors d'avoir des cosmogonies, et d’expliquer l’origine de toutes choses ; celle des nations et celle du monde ; chaque peuple avait son livre sacré ; commençant par une cosmogonie : les Grecs avaient <personname w:st="on" productid="la Cosmogonie"></personname> la Cosmogonie d’Hésiode ; les Perses, celle de Zoroastre ; les Phéniciens, celle de Sanchoniaton ; les Indiens avaient les Vedas et les Pouranas ; les Égyptiens avaient les <metricconverter w:st="on" productid="5 livres"></metricconverter>5 livres d’Hermès, portés solennellement dans la procession d’Isis, que décrit Clément d’Alexandrie. Helqiah voulant donner aux Juifs un livre qui leur servît d’étendard, et, pour ainsi dire, de cocarde nationale, trouva nécessaire d’y joindre une cosmogonie. L’inventer de son chef eût compromis tout l’ouvrage ; son peuple d’origine chaldéenne, avait conservé plusieurs traditions maternelles ; Helqiah, qui comme Jérémie, son agent, penchait politiquement pour <personname w:st="on" productid="la Chaldée"></personname> la Chaldée de préférence à l’Égypte, adopta avec quelques modifications la cosmogonie babylonienne ; voilà la source vraie et radicale de la ressemblance extrême que l’historien juif, Josèphe, et les anciens chrétiens ont remarquée entre les 11 premiers, chapitres de <personname w:st="on" productid="la Genèse"></personname> la Genèse et les antiquités chaldaïques de Bérose, sans que ces auteurs aient élevé le moindre soupçon de plagiat. Le droit d’aînesse des Chaldéens et l’antiquité de leurs monuments étaient alors trop notoires pour que personne imaginât qu’un peuple aussi puissant, aussi fier de ses arts et de ses sciences que les Babyloniens, eût emprunté les traditions mythologiques d’une petite tribu qu’il regardait comme schismatique et rebelle, et qu’il avait rendue son esclave. Aujourd’hui que par la bizarrerie des révolutions humaines, toute la gloire de Babylone a disparu comme un songe, et que Jérusalem couverte de ruines, de chaînes et de mépris, voit l'univers soumis à ses opinions, il est devenu facile de récuser des témoins qui n’ont plus de représentants, de réfuter des écrits dont il ne reste plus que des morceaux incohérents : cependant, si l’on recueille et confronte ces morceaux, on y trouve encore de quoi persuader tout esprit impartial de l’identité des cosmogonies juive et chaldéenne ; et de faire sentir que le système faussement attribué à Moïse, a été un système commun à beaucoup de peuples de l’ancien Orient, et dont on retrouve des traces jusqu’au Thibet et dans l’Inde.... Nous ne prétendons point approfondir ce sujet, qui serait la matière d’un gros volume ; mais par quelques exemples nous voulons prouver jusqu’à quel point une analyse exacte pourrait porter l’évidence.... Citons d’abord le témoignage de l’historien Josèphe, qui, vu son caractère, est du plus grand poids dans cette question.

     

    CHAPITRE XII.

     Du Déluge.

     

    D’ABORD, dans la défense du peuple juif contre les attaques d’Apion[1], recueillant les témoignages répandus dans les écrits de diverses nations, maintenant, dit-il, j’interpellerai les monuments des Chaldéens, et mon témoin sera Bérose, né lui-même Chaldéen, homme connu de tous les Grecs qui cultivent les lettres, à cause des écrits qu’il a publiés en grec, sur l’astronomie et la philosophie des Chaldéens. Bérose donc, compulsant et copiant les plus anciennes histoires, présente les mêmes récits que Moïse, sur le déluge, sur la destruction des hommes par les eaux, et sur l’arche dans laquelle Noux[2] [Noé ] fut sauvé et qui s’arrêta sur les montagnes d’Arménie ; ensuite, exposant la série généalogique des descendants de Noux, il fixe le temps où vécut chacun d’eux, et il arrive jusqu’à Nabopolassar, etc.

    Ainsi l’histoire de Noé, du déluge et de l’arche, est une histoire purement chaldéenne, c’est-à-dire que les chapitres 6, 7, 8, 9, 10 et 11, sont tirés des légendes sacrées des prêtres de cette nation, à une époque infiniment reculée. Il est très fâcheux que le livre de Bérose ne nous soit point parvenu ; mais la piété des premiers chrétiens le regardant comme dangereux[3], paraît l’avoir supprimé de bonne heure. Josèphe en cite un texte positif sur le fait du déluge, dans ses Antiquités Judaïques, livre 1er, chap. 6.

    De ce déluge, dit-il, et de l’arche font mention tous les historiens asiatiques ; Bérose, entre autres, en parle ainsi : On prétend qu’une partie de cette arche subsiste encore sur les monts Korduens (Kurdestan) en Arménie ; et quelques dévots en retirent des morceaux de bitume, et vont les distribuant au peuple, qui s’en sert comme d’amulettes contre les maléfices. Josèphe continue.... Hiérôme, l’Égyptien, qui a écrit sur les antiquités phéniciennes, en parle aussi de même, que Mnaseas et plusieurs autres. Nicolas de Damas lui-même, dans son livré 96e, dit :

    Au-dessus de Miniade, en Arménie, est une haute montagne appelée Baris ; où l’on raconte que beaucoup de personnes se sauvèrent au temps du déluge, qu’un homme, monté sur un vaisseau, prit terre au sommet, et que longtemps les débris de ce vaisseau y ont subsisté. Cet homme pourrait être celui dont parle Moïse, le législateur des Juifs.

    On voit que Josèphe est loin d’inculper Bérose et les autres historiens, d’un plagiat envers Moïse, qu’il croit auteur de <personname w:st="on" productid="la Genèse"></personname> la Genèse ; qu’au contraire il invoque les monuments chaldéens, phéniciens, arméniens, comme témoins premiers et originaux, dont <personname w:st="on" productid="la Genèse"></personname> la Genèse n’est qu’une émanation ou un pair.

    Quant au détail du déluge, nous les trouvons, 1° dans un fragment d’Alexandre Polyhistor, savant compilateur du temps de Sylla, dont le Syncelle nous a transmis plusieurs passages précieux : 2° dans un fragment d’Abydène, autre compilateur qu’Eusèbe nous représente comme ayant consulté les monuments des Mèdes et des Assyriens[4] ; ce qui explique pourquoi il diffère quelquefois de Bérose, dont le Syncelle l’appelle le copiste, avec Alexandre Polyhistor[5]. Ce que <personname w:st="on" productid="la Genèse"></personname> la Genèse raconte de Nouh ou Noé, ces auteurs le racontent de Xisuthrus, avec des variantes qui prouvent la diversité des monuments antiques, d’où émanaient ces récits. Un tableau comparé des textes sera plus éloquent que tous les raisonnements.

    Monuments chaldéens, copiés par Alexandre Polyhistor, en son second livre[6].

    Xisuthrus fut le 10e roi (comme Noé fut le 10e patriarche) : sous lui arriva le déluge.... Kronos (Saturne) lui ayant apparu en songe, l’avertit que le 15 du mois Doesius, les hommes périraient par un déluge : en conséquence il lui ordonna de prendre les écrits qui traitaient du commencement, du milieu, et de la fin de toutes choses ; de les enfouir en terre dans la ville du soleil, appelée Sisparis ; de se construire un navire, d’y embarquer ses parents, ses amis, et de s’abandonner à la mer. Xisuthrus obéit ; il prépare toutes les provisions, rassemble les animaux quadrupèdes et volatiles ; puis il demande où il doit naviguer ; vers les Dieux, dit Saturne, et il souhaite aux hommes toutes sortes de bénédictions. Xisuthrus fabriqua donc un navire long de cinq stades et large de deux ; il y fit entrer sa femme, ses enfants, ses amis et tout ce qu’il avait préparé. Le déluge vint, et bientôt ayant cessé, Xisuthrus lâcha quelques oiseaux qui, faute de trouver où se reposer, revinrent au vaisseau : quelques jours après il les envoya encore à la découverte ; cette fois les oiseaux revinrent ayant de la boue aux pieds ; lâchés une troisième fois, ils ne revinrent plus : Xisuthrus concevant que la terre se dégageait, fit une ouverture à son vaisseau, et comme il se vit près d’une montagne, il y descendit avec sa femme, sa fille et le pilote ; il adora la terre, éleva un autel, fit un sacrifice, puis il disparut, et ne fut plus vu sur la terre avec les trois personnes sorties avec lui.... Ceux qui étaient restés dans le vaisseau ne les voyant pas revenir, les appelèrent à grands cris : une voix leur répondit en leur recommandant la piété, etc., et en ajoutant qu’ils devaient retourner à Babylone, selon l’ordre du destin, retirer de terre les lettres enfouies à Sisparis, pour les communiquer aux  hommes ; que du reste le lieu où ils se trouvaient était l’Arménie. Ayant ouï ces paroles, ils s’assemblèrent de toutes parts, et se rendirent à Babylone. Les débris de leur vaisseau, poussés en Arménie, sont restés jusqu’à ce jour sur les monts Korkoura ; et les dévots en prennent de petits morceaux pour leur servir de talismans contre les maléfices. Les lettres ayant été retirées de terre à Sisparis, les hommes bâtirent des villes, élevèrent des temples, et réparèrent Babylone elle-même.

    Récit du livre hébreu, <personname w:st="on" productid="la Genèse."></personname> la Genèse.

    Et les dieux (Elahim) dit à Noh : Fais-toi un vaisseau, divisé en cellules et enduit de bitume : sa longueur sera de 300 coudées, sa largeur de 50, sa hauteur de 30. Il aura une fenêtre d’une coudée carrée. Je vais amener un déluge d’eau sur la terre ; tu entreras dans l’arche, toi, tes fils, ta femme et les femmes de tes fils ; et tu feras entrer un couple de tout ce qui a vie sur la terre, oiseaux, quadrupèdes, reptiles : tu feras aussi des provisions de vivres pour toi et pour eux. Noh fit tout ce que Dieu (Elahim) lui avait ordonné : et Dieu (Iahouh) dit encore : Prends sept couples des animaux purs, et deux seulement des impurs ; sept couples aussi des volatiles.... Dans sept jours je ferai pleuvoir sur terre pendant 40 jours et 40 nuits : et Noh fit ce qu’avait prescrit (Iahouh) ; il entra dans l’arche âgé de 600 ans ; et après sept jours, dans le second mois, le 17 du mois, toutes les sources de l’Océan débordèrent, et les cataractes des cieux furent ouvertes ; et Noh entra dans le vaisseau avec sa famille et tous les animaux ; et la pluie dura 40 jours et 40 nuits ; et les eaux élevèrent le vaisseau au-dessus de la terre ; et le vaisseau flotta sur les eaux ; et elles couvrirent toutes les montagnes qui sont sous les cieux, à 15 coudées de hauteur ; et tout être vivant fut détruit ; et les eaux crurent pendant 50 jours ; et Dieu (Elahim) se ressouvint de Noh ; il fit souffler un vent ; les eaux se reposèrent ; les fontaines de l’Océan et les cataractes du ciel se fermèrent, et la pluie cessa ; et les eaux s’arrêtèrent au bout de 150 jours, et le 7e mois, au 17e jour, l’arche se reposa sur le mont Ararat en Arménie, et les eaux allèrent et vinrent diminuant jusqu’au 10e mois ; et le 10e mois au 1er jour, on vit les cimes des montagnes ; 40 jours après (le 10e du 11e mois), Noh ouvrit la fenêtre du vaisseau, et lâcha le corbeau, qui alla volant jusqu’à ce que les eaux se retirassent ; et Noh lâcha la colombe qui, ne trouvant point où reposer le pied (les cimes étaient pourtant découvertes), revint au vaisseau, et après 7 jours (le 17 du 11e mois), Noh la renvoya encore, et elle revint le soir portant au bec une feuille d’olivier ; et 7 jours après (le 24 du 11e mois), il la lâcha encore, elle ne revint plus. L’an 601 de Noh, le 1er du mois, 7 jours après le dernier départ de la colombe, la terre fut sèche, et Noh leva le couvercle du vaisseau, et il vit la terre sèche, et le 27e du second mois, la terre fut sèche ; et Dieu (Elahim) lui dit de sortir avec toute sa famille et tous les animaux ; et Noh dressa un autel et y sacrifia des oiseaux et des animaux purs ; et (Iahouh) Dieu en respira l’odeur avec plaisir, et dit : Je n’amènerai plus de déluge ; et il donna des bénédictions et des préceptes à Noh : ne pas manger le sang des animaux (précepte de Moïse : l’âme est dans le sang) ; de ne pas verser le sang des hommes, etc. ; et il fit alliance avec les hommes ; et pour signe de cette alliance, je placerai, dit-il, un arc dans les nues (l’arc-en -ciel), et en le voyant, je me souviendrai de mon alliance avec tout être vivant sur la terre, et je ne les détruirai plus.... ; et Noh en sortant du vaisseau avait trois enfants, et il se livra à la culture de la terre et il planta la vigne, etc.

    Nous ne transcrivons point le récit d’Abydène qu’Eusèbe a conservé dans sa Préparation évangélique (liv. IX, chap. 12), parce qu’il est infiniment abrégé, et qu’il ne diffère que dans deux circonstances. Dans son récit tiré des monuments mèdes et assyriens, Xisuthrus lâche les oiseaux 3 jours après que la tempête se fut calmée ; ils reviennent 2 fois, ayant de la boue aux ailes et non aux pieds ; à la troisième fois ils ne reviennent plus.

    Ces textes seraient la matière d’un volume de commentaires : bornons-nous aux remarques les plus nécessaires pour tout homme sensé : les deux récits sont un tissu d’impossibilités physiques et morales ; mais ici le simple bon sens ne suffit pas ; il faut être initié à la doctrine astrologique des anciens, pour deviner ce genre de logogriphe, et pour savoir qu’en général tous les déluges mentionnés par les Juifs, les Chaldéens, les Grecs, les Indiens, comme ayant détruit le monde sous Ogygès, Inachus, Deucalion, Xisuthrus, Saravriata, sont un seul et même événement physico-astronomique qui se répète encore tous les ans, et dont le principal merveilleux consiste dans le langage métaphorique qui servit à l’exprimer. Dans ce langage, le grand cercle des cieux s’appelait mundus, dont l’analogue mondala signifie encore cercle en sanscrit : l’orbis des Latins en est le synonyme. La révolution de ce cercle par le soleil, composant l’année de 12 mois fut appelée orbis, le monde, le cercle céleste. Par conséquent, à chaque 12 mois, le monde finissait, et le monde recommençait ; le monde était détruit, et le monde se renouvelait. L’époque de cet événement remarquable variait selon les peuples et selon leur usage de commencer l’année à l’un des solstices ou des équinoxes : en Égypte, c’était au solstice d’été. A cette époque, le Nil donnait les premiers symptômes de son débordement, et dans 40 jours, les eaux couvraient toute la terre d’Égypte à 15 coudées de hauteur. C’était et c’est encore un océan, un déluge. C’était un déluge destructeur dans les premiers temps, avant que la population civilisée et nombreuse eût desséché les marais, creusé des canaux, élevé des digues, et avant que l’expérience eût appris l’époque du débordement. Il fut important de la connaître, de la prévoir : l’on remarqua les étoiles qui alors paraissaient le soir et le matin à l’horizon : Un groupe de celles qui coïncidaient fut appelé le navire ou la barque, pour indiquer qu’il fallait se tenir prêt à s’embarquer ; un autre groupe fut appelée le chien, qui avertit ; un troisième avait le nom de corbeau ; un quatrième, de colombe[7] ; un cinquième s’appelait le laboureur, le vigneron[8] ; non loin de lui était la femme (la vierge céleste) : tous ces personnages qui figurent dans le déluge de Noh et de Xisuthrus sont encore dans la sphère céleste ; c’était un vrai tableau de calendrier dont nos deux textes cités ne sont que la description plus ou moins fidèle.

    Suite d'Examen de la Genèse en particulier

    Notes

    [1] Contre Apion, liv. I, § XIX.

    [2] Ce mot noux est la meilleure orthographe de l’hébreu nouh (Noé), parce que les Grecs n’ayant point l’aspiration h, la remplacent par x, qui est le ch allemand et latin.

    [3] Voyez le Syncelle, pages 38 et 40, ligne 8. Cet auteur cite quelquefois le nom de Bérose ; mais tous les passages qu’il produit, finissant par être rapportés à Polyhistor, Abydène et autres copistes de Bérose, il nous semble que déjà l’original de Bérose n’existait plus.

    [4] Præpar. Evang., lib. IX, cap. 12.

    [5] Nec me fugit Berosum et sequaces ejus Alexandrum Polyhistorem, et Abydenum, etc., page 14.

    [6] Le Syncelle, page 30, semble d’abord tirer ce passage de Bérose ; mais en le terminant, il dit : Voilà ce qu’écrit Alexandre Polyhistor.

    [7] En Égypte ces oiseaux ne quittent pas la maison pendant que le sol est couvert d’eau : quand ils s’absentent, c’est le signe qu’ils trouvent à vivre et que la terre se découvre.

    Posté par Adriana Evangelizt


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